Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.
“L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la tient.”
“L’homme supérieur se montre amical sans familiarité ; l’homme vulgaire se montre familier sans amitié. (…) Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler ; si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi. (…) Le sage décèle en lui la cause de ses travers ; le fou en accuse les autres.”
[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]
Le résumé ici :
Dans “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’Eric-Emmanuel Schmitt, le narrateur, un voyageur de commerce français qui passe régulièrement en Chine, entame un dialogue avec la très étrange Mme Ming. Travaillant au sous-sol du Grand Hôtel, cette femme se vante d’élever dix enfants ! Comment, dans un pays où la loi impose l’enfant unique, une telle famille nombreuse peut-elle voir le jour ? Reste que Mme Ming a un talent fou de conteuse. A travers les portraits savoureux de ses rejetons, c’est toute la sagesse d’une Chinoise d’expérience, imprégnée par la philosophie de Confucius, qui jaillit. Mme Ming dissimule-t-elle un secret ? La vérité aurait-elle plus de prix qu’un beau mensonge ? Ce conte philosophique constitue le sixième récit du Cycle de l’invisible.