La paix, la liberté et la fraternité : voilà ce qui nous unit.
Cette semaine, les français se sont unis pour soutenir des valeurs communes (paix, liberté, fraternité) face à la violence. Cette marche est historique car c’est une des premières où nous nous rassemblons, non pour exprimer ce qui nous divise, mais bien ce qui nous unit.
Les précédentes manifestations exprimaient des divergences d’opinions, avec de fortes tendances à la généralisation – celles-là même qui renforcent les communautés et créent les divisions. Peu importe nos croyances ou notre appartenance, nous sommes tous uniques, tous capables du meilleur comme du pire, et conscients de la différence. Les seules choses contre lesquelles nous devons nous prémunir sont l’ignorance, la bêtise et la violence. Aujourd’hui, nous marchons pour cette nuance.
Ces jeunes terroristes n’étaient pas fous : ils étaient conscients et fiers de leurs actes car ils se voyaient comme des soldats. Combien y a-t-il d’autres individus, nourrit de colère ou d’ignorance, prêts à se laisser embrigader pour perpétrer de nouveaux crimes ou en faire l’apologie ? Combien sont-ils ces nouveaux soldats de la terreur qui espèrent résoudre des problèmes par la dévastation ? Comment les aider à changer de croyance et à prendre conscience que la violence n’est que la résultante de problèmes personnels ?
L’ignorance, la bêtise et la violence font partie de nous et de notre quotidien. Nous devons d’abord en prendre conscience et tenter de nous corriger nous-même. Ensuite, nous pourrons peut être aider certains jeunes à la dérive, qui cherchent un sens à leur vie (une appartenance, des croyances), pour leur éviter le même parcours. Rappelez-vous alors qu’il s’agit moins de convaincre que de rendre convaincu : le débat renforce les opinions préconçues, l’écoute sincère et l’empathie favorisent davantage la prise de conscience…
L’éducation peut pallier l’ignorance, mais il est du devoir de chacun d’aider à transformer positivement toute forme de violence.
“Sois le changement que tu veux voir dans le monde.” Ghandi.