Voici les grands classiques de la typographie :

• DIN : est destinée à assurer un maximum de lisibilité. Elle est utilisée sur les signaux routiers en Allemagne.
• Myriad : est une des premières polices exploitant les nouvelles possibilités du monde numérique.
• Avant Garde. Police unique, avec des caractères très larges et d’autres très étroits. Elle était destinée initialement au magazine du même nom, paru durant les années 60 (période contestataire).
• Futura. Parfait mélange de classique et de moderne, cette police marque l’entrée dans l’ère moderniste. Elle est marquée par les valeurs fonctionnalistes de Renner. Il fut un opposant acharné du régime Nazi.
• Optima : est un croisement étrange entre les polices sans empattement et les polices à empattements (comme le Times). Les formes des majuscules sont héritées des formes classiques des lettres sur les monuments Romains.
• Rotis Sans Serif. Police inclassable, aux formes et proportions uniques, elle donne aux compositions un look immédiatement reconnaissable. Rotis est le nom de la ville où Otl Aicher – opposant au nazisme et créateur de cette police – s’était installé.
• Franklin Gothic : a été créée au début du siècle dernier, à une époque à laquelle le besoin d’une police de titrage pour la publicité se faisait de plus en plus ressentir.
• Helvetica Neue : est la nouvelle variante du grand classique Helvetica. Elle a été créée pour s’adapter à l’évolution des technologies et des usages. Les modifications par rapport à la police originale sont parfois subtiles, mais contribuent à rendre le dessin plus équilibré et plus moderne.
• Gill Sans : créée pour la compagnie London & North Eastern Railway, cette police fut utilisée pour toute la signalétique et les publicités.
• Stone Sans : est emblématique du virage numérique pris par le monde de l’édition durant les années 80. Ce sont parmi les premiers caractères dessinés pour être utilisable autant sur écran que sur papier.

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