Affirmation-Ressources


Relations fusionnelles

A mon avis, une relation fusionnelle est une relation basée sur la croyance “quand on aime, on accepte tout de l’autre”. En fait, c’est une erreur.

On se donne l’impression qu’il n’y aura pas de jugement. On a le sentiment de se protéger mutuellement mais c’est faux !

Une relation qui démarre sur ce contrat implicite est vouée à l’échec ou au conflit. Elle induit au fond une identification à l’autre. Les personnes ne s’autorisent plus certaines différences fondamentales (de valeur, de croyance, de comportements ou d’activités). Peut-on s’aimer si l’autre ne valide pas ce qui est le plus important pour nous ? Elle induit d’avoir la même conception des choses, de toujours parvenir à se mettre d’accord, de se suivre quand l’un fait un pas dans une direction différente… Mais c’est irréel.

Nous sommes tous différents, nous aimons tous davantage certains comportements et certaines activités à d’autres. Il est impossible de tout apprécier chez l’autre. Il y a toujours des valeurs priorisées différemment, des comportements qui ne nous correspondent pas, des centres d’intérêts qui sont différents, des façons de faire qui divergent.

Aimer, ce n’est pas tout apprécier chez l’autre. Aimer c’est accepter que l’autre puisse être différent et que cela ne nous convienne pas. C’est accepter que cela ne nous convienne paspour pouvoir l’exprimer et y trouver des solutions pour vivre ensemble. C’est seulement à partir de cette prise de conscience qu’il est possible de construire.


La servitude volontaire

SOYEZ RÉSOLUS A NE PLUS SERVIR ET VOUS VOILÀ LIBRES.

Dès lors qu’il n’y a plus d’opprimés, il n’y a plus d’oppresseurs. Désobéir, ce n’est pas forcément lutter (combattre le pouvoir par une action révolutionnaire c’est le nourrir et le légitimer puisque c’est réclamer au pouvoir les miettes de sa liberté). Désobéir, c’est prendre conscience que notre état de servitude est volontaire et qu’il n’est pas une fatalité. Désobéir, c’est cesser d’agir contre sa volonté, sans violence ( = retrait de l’action servile). C’est la réappropriation de sa force comme fermeté de l’âme, de sa capacité à simplement dire… non. La liberté est la capacité réelle (les moyens) de pouvoir réaliser sa volonté.

L’oppresseur a davantage besoin de l’opprimé que l’inverse. La soumission est l’essence même du pouvoir. La domination est un rapport de force… qui s’exerce d’abord par la ruse. Par exemple, par le divertissement. L’accoutumance au divertissement abrutit notre esprit, abolit notre volonté et nous fait perdre le goût de notre liberté.

La servitude volontaire, c’est l’abandon de sa liberté en échange d’un confort psychologique. Elle est consentie par habitude (conditionnement social), par confort de pouvoir se positionner en victime ( = compassion) plutôt que de se responsabiliser, et de pouvoir classer le monde entre gentils et méchants.


L’erreur du féminisme

Je regrette que le féminisme ne s’appelle pas humanisme. En adoptant le point de vue d’une communauté victime, on mélange thérapie et politique, on mélange besoin de reconnaissance et d’encadrement de la violence / et nécessité de faire évoluer les stéréotypes de genre, les normes culturelles historiques et le système hiérarchique de notre société.

Pourtant, les hommes sont également victimes d’un système “loi du plus fort” basé sur la subordination (=soumis à…) et la compétition pour s’en extraire (via le sommet). Les hommes sont également victimes des stéréotypes qui divisent, les incitent à masquer leur sensibilité, leur éventuel goût pour ce qui est dit féminin, et à éviter certains métiers ou activités.

Le vrai sujet, c’est de se rassembler pour œuvrer pour une société avec un équilibre des pouvoirs, un partage des richesses, où chacun a une place où s’épanouir, où chacun peut subvenir à ses besoins et choisir ce qui constitue son identité et son parcours, sans subir d’obstacle, de jugement, de moquerie ou de violence. Le vrai sujet c’est de s’engager pour le respect et la tolérance. #humanisme


10 Choix pour être plus heureux


Choisissez :

  1. Un environnement de vie (dont de travail) qui vous convient
  2. Ce dont vous vous nourrissez : alimentation saine, nature et sport, informations positives, entourage bienveillant, activités épanouissantes
  3. D’accueillir vos émotions et sensations pour lâcher prise sur vos souffrances, laisser s’accomplir les deuils et les changements
  4. D’écouter vos émotions pour prendre soin de TOUS vos besoins : physiologiques, cognitifs et sociaux
  5. De vous éloigner des concepts abstraits (normes, modèles et idéaux, interprétations, règles, jugements, croyances) pour transformer vos pensées limitantes et élargir votre potentiel de bien être et d’action (#Méditation, #Introspection, #Coaching…)
  6. D’identifier et déployer vos talents pour œuvrer positivement
  7. D’agir selon vos valeurs et ce qui vous fait vibrer
  8. D’agir avec respect : de vous-même, de vos interlocuteurs, de votre environnement (#Consentement, #CNV Communication Non Violente, Discipline Positive). De vous faire respecter.
  9. De vous réjouir des bons moments et des leçons apprises dans les moments plus difficiles
  10. De vivre au présent : Expérimenter, Apprendre, Partager… avec joie, humour et bienveillance. (#Droit à l’erreur)

…et d’éviter les injonctions au bonheur !
Le changement, le deuil, la souffrance font partie de la vie humaine… (#acceptation)


Comprendre la souffrance humaine

Nos problèmes et souffrances humaines sont assez simples à expliquer :

  1. chacun est asservi à ses besoins et croyances, qui peuvent entrer en conflit avec ceux de nos interlocuteurs (que le meilleur gagne…)
  2. notre cerveau simplifie la réalité complexe (carte mentale) pour réussir à agir, et s’attache à sa stabilité et la défend – aussi : tout changement de son environnement, toute confrontation de ses croyances à la réalité, crée une “dissonance cognitive” et nécessite un processus de deuil = DENI / MARCHANDAGE / COLERE / dépression / résignation / acceptation
  3. les besoins non satisfaits, les émotions non libérées s’accumulent et créent une souffrance, pouvant mener à une dépression

Dans tous les cas, ces situations génèrent des émotions et sensations désagréables, qu‘il faut accueillir et accepter de traverser avant de retrouver un équilibre / bien être.


Petit manuel pour un débat constructif

A- Toujours commencer par faire en sorte que l’autre se sente entendu et compris :

  1. – Reformuler ses dires avec ses mots à lui
  2. – Accueillir ses émotions et besoins “Tu te sens.. ? Tu aurais besoin de…?”
  3. – Reconnaître nos propres tords “Tu as raison, j’ai exagéré mon propos”
  4. – Trouver nos points communs (les intentions, les valeurs ou les besoins)
  5. – Parler en “je”, pour soi même, en n’impliquant que ses propres émotions et croyances

B- Demander ensuite (!!)

  • – si qqch pourra le faire changer d’avis ?
  • – s’il est OK qu’on exprime notre avis ?
  • – s’il accepte de mettre à plat les éléments nécessaires à la réflexion et de réfléchir ensemble ?

Si oui, oui, oui :

C- Maintenant seulement l’échange devient possible.


Attention aux pseudo psy, coachs et thérapeutes

Attention aux pseudo psy, coachs et thérapeutes recourant à des techniques et des méthodes dites de manipulation mentale ou de sujétion psychologique !

Restez attentifs si thérapie se mélange avec des techniques sapant votre autonomie :

  • Marketing Digital. Les discours formulés pour vous donner envie de cliquer relève de la manipulation.
  • Starisation. Une star est souvent mise sur un piédestal, ce qui induit un sentiment d’infériorité et un phénomène de transfert.
  • Spiritualité. Chacun a ses croyances. Seul un gourou vous enseigne les siennes. Une thérapie vous aide à évaluer et choisir les vôtres.
  • Conseils. C’est à vous d’élaborer votre stratégie d’actions. Une thérapie vous aide à accéder à vos propres ressources.

A lire : le document de Psychothérapie Vigilance dont voici un extrait.

Il est des mots qui inspirent confiance, celui de “psychothérapeute” par exemple. Comment pourrait-on craindre quoi que ce soit de la personne qui a choisi de consacrer sa vie à prodiguer des soins ?

(suite…)