Amour & Relations


Pourquoi entrons-nous en conflit pendant un débat ?

Notre actualité nous polarise, et je ne suis pas la dernière à m’exprimer, au risque de me brouiller, j’ai voulu comprendre pourquoi…

Je vous fais partager mes découvertes, si ça peut aider.

Ce qui déclenche cette polarisation pour moi, c’est l’émotion (peur, colère) issue de :

1- ma vulnérabilité et mon besoin de sens, cohérence. J’ai peur du discours de mon interlocuteur. Je ne comprends pas car ses propos ne paraissent pas en lien avec les valeurs que je partage avec lui d’habitude.

2- mon besoin d’identification/ d’appartenance. J’ai besoin d’être en accord avec mes proches sur ce qui touche à mes valeurs pour continuer à me sentir en confiance avec eux.

3- la peur de devoir adhérer à leur point de vue que je trouve délétère – ou de me retrouver incomprise, seule, isolée avec mon propre point de vue, de me sentir stupide quand les autres sont satisfaits de s’être exprimés et de m’avoir cloué le bec (pas par manque d’argument mais parce que ça finit mal). Je suis alors assaillie d’un sentiment de vide, qui me fait penser que ça ne fait aucune différence si j’existe ou pas.

Aussi, je cherche à avoir le dernier mot car j’ai alors l’impression d’avoir été entendue. (Même si évidemment, relationnellement, ça ne donne que des catastrophes).

J’espère qu’en prendre conscience me permettra d’être plus authentique et de dire, comme qqn a su le faire avec moi avec bienveillance “je ne comprends pas, tu n’as pas ce genre d’idées d’habitude” et “cela me fait peur, j’ai besoin de trouver un terrain d’entente avec toi”… pour déposer nos émotions et réfléchir plus posément.


L’acceptation #sérénité #zen


L’acceptation, c’est accueillir ce qui est, tel que c’est, sans jugement, sans émotion, sans accroc.

L’acceptation, c’est rester zen en sachant que la souffrance, la violence, l’incohérence, le rejet, l’impuissance existent et existeront toujours car elles font partie de notre humanité.

L’acceptation, c’est agir en suivant nos envies, c’est vivre son présent, sans présumer le changer. C’est se laisser Être avec nos limites et nos erreurs, nos émotions, nos culpabilités, et s’aimer ainsi, sans jugement.

L’acceptation, c’est ne plus avoir besoin de changer le monde, ou les autres, ou soi-même, car on a accès à sa liberté intérieure.

L’acceptation c’est maintenant.
Qu’est-ce qu’on n’accepte pas encore ? C’est ok !

L’acceptation est un long chemin…

PRIERE DE LA SERENITE
Accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer
La sérénité d’accepter celles que je ne peux changer
Et la sagesse d’en connaître la différence


La Peur, Khalil Gibran

« On dit qu’avant d’entrer dans la mer une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets des montagnes, la longue route sinueuse
qui traverse des forêts et des villages
Et devant elle, elle voit un océan si vaste, qu’y pénétrer ne parait rien d’autre que devoir disparaître à jamais.
Mais il n’y a pas d’autre moyen.
La rivière ne peut pas revenir en arrière.
Personne ne peut revenir en arrière.
Revenir en arrière est impossible dans l’existence.
La rivière a besoin de prendre le risque d’entrer dans l’océan
parce que c’est alors seulement que la peur disparaîtra,
parce que c’est là que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan, mais de devenir océan. »

[Source : la peur, Khalil Gibran]


Petit détour théologique…

Et si “Dieu est Amour” veut dire que l’Amour c’est Dieu ?
Et si le “Saint Esprit” voulait dire “Esprit sain” ?

J’ai cru comprendre que le Saint Esprit est le Verbe de Dieu, et celui qui permet l’action. Et l’Amour est à la fois l’acceptation inconditionnelle et l’énergie divine qui anime chaque entité de la création.

Alors, pour manifester l’Amour, notre part de divinité et notre pouvoir créateur, il s’agirait juste de retrouver un esprit sain ? Un esprit dépourvu de croyances et de jugements (d’ego). Donc en initiant des actions depuis cette intention pure, nous manifestons l’Amour / le Divin en nous…

C’est bien le chemin d’humilité (se défaire de l’ego) emprunté par la plupart des croyants (et d’autres, dans leur développement personnel) il me semble 🤔


Peur vs. Confiance

La confiance en soi et la confiance en la vie sont liée.

A la naissance, le potentiel est plein.

Il va être dépouillé au fil des injonctions parentales qui s’inquiètent pour leur enfant *innocent* et qui souhaitent le rendre plus fort, plus rapide, plus apte à l’effort, plus plaisant, plus parfait…

Or la peur et la confiance ne font pas bon ménage !!


7 clefs du droit d’ÊTRE de l’enfant

MODE D’EMPLOI DU DROIT D’*ÊTRE* DE L’ENFANT
7 clefs pour des enfants et une relation épanouis – pour les parents de tout âge.

La violence, même passive (critique, jugement, culpabilisation, peur), n’endurcit pas, elle détruit. La violence détruit toujours quelque chose (a minima l’innocence, la confiance et la joie de vivre associée).

  1. Accueillez leurs émotions
  2. Faîtes le chemin pour comprendre leurs pensées
  3. Comblez les besoins qui se cachent derrière les comportements inappropriés
  4. Croyez en eux, en ce qu’ils ont d’unique
  5. Donnez leur les moyens de réussir sans peur
  6. Partagez leurs joies
  7. Posez du cadre ensemble
(suite…)

[Extrait] La meilleure des vies, J.K. Rowling
Le pouvoir de transformer le monde

« Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin. »

Invitée à prononcer le traditionnel discours annuel lors de la cérémonie de remise des diplômes de fin d’année à l’université Harvard, J.K. Rowling a transformé ce rituel convenu en un témoignage très personnel, dont chacun peut tirer une véritable leçon de vie. Puisant directement aux sources de sa propre expérience, dont elle nous confie des épisodes méconnus, l’auteur dégage ici avec émotion, acuité et ironie des principes qui aideront toute personne à la croisée des chemins à méditer sur le sens de l’existence en général et de sa vie en particulier.

L’une des nombreuses leçons que j’ai apprises, une fois arrivée au bout de ce couloir des lettres classiques dans lequel je m’étais engouffrée à dix-huit ans, en quête de quelque chose que je n’aurais alors pas pu définir, tient dans cette phrase de l’auteur grec Plutarque : “Ce que nous accomplissons à l’intérieur transforme la réalité extérieure.

Déclaration surprenante, et qui pourtant se trouve vérifiée mille fois par jour dans notre vie. C’est une manière de dire que nous sommes indissociablement liés au monde extérieur, que nous touchons la vie des autres par le simple fait que nous existons. (…)

Si vous choisissez d’utiliser votre statut et votre influence pour parler au nom de tous ceux qui n’ont pas la parole ; si vous choisissez de ne pas vous ranger seulement aux côtés de ceux qui détiennent le pouvoir mais aussi de ceux qui n’en ont aucun ; si vous conservez la capacité de vous transporter par l’imagination dans la vie de tous ceux qui n’ont pas les mêmes avantages que vous, alors votre existence sera la fierté non seulement de votre famille mais des milliers et des millions de gens dont vous aurez changé la vie. Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde ; nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin : nous avons le pouvoir d’imaginer mieux.

[Source : La meilleure des vies, J.K. Rowling]