Citoyenneté


Prise de parole en public – 3 conseils

IT au féminin, dont je suis co-fondatrice, proposait cette table ronde : “Visibilité des femme dans la tech & Prise de parole en public“. Voici ce que j’en retiens.

TROIS CONVICTIONS pour se lancer : Les femmes doivent prendre la parole (personne ne le fera à leur place) – Rien ne peut vous arriver, vous parlez de vous ! (càd. Pas de pression/perfection, ce qu’on attend, c’est un regard/ressenti unique et personnel) – C’est une chouette expérience !

1- LA REDACTION : Surtout pas de discours par cœur ! Structurer sa pensée avec des mindmaps, puis se représenter le chemin à parcourir en images ou utiliser des notes – En intro, se présenter avec une anecdote personnelle pour créer du lien avec l’audience – Enoncer tout de suite son message essentiel et le répéter – Miser sur le storytelling en mêlant : le factuel, l’émotionnel et des enseignements à valeur ajoutée pour les destinataires.

2- L’ORAL : S’entraîner à exprimer son discours (devant le miroir, des bribes à ses interlocuteurs) – Apprendre à poser sa voix (par exemple grâce au chant) – Travailler l’articulation et faire quelques exercices avant d’entrer en scène – Établir un contact visuel avec la salle, trouver un allié – Faire participer l’audience si possible – Parler naturellement en s’aidant de ses notes et de sa carte mentale – Rester présent, à l’écoute car tout se voit sur scène et réagir naturellement aux apports des autres est souvent la meilleure intervention – Oser le silence, se taire pour reformuler – Utiliser un timer pour gérer son temps – Réécouter ses interventions : c’est inconfortable d’être spectateur de sa prestation mais très efficace pour se corriger !

3- LA GESTION DU STRESS : Pour se lancer, privilégier un sujet sur lequel on est à l’aise ! – Préparer et Maturer son discours – Utiliser des méthodes de visualisation et de respiration pour calmer l’émotion – Avant d’entrer en scène, taper des mains et des pieds 3 fois en disant “yes yes yes” pour s’énergiser et convertir le stress en rire – et pour les tics et coquilles, c’est normal ! Faites une blague et c’est reparti !

…et prendre confiance en soi.

1- Écoute toi tu ne te tromperas pas

2- Entoure toi : notre entourage doit être conscient de notre valeur… et nous valoriser ! – demande des recommandations… et de l’aide auprès d’associations pour trouver des outils, des mentors

3- Dis NON. Le pouvoir s’installe quand on s’imagine être l’égal de son interlocuteur (que ce soit un directeur ou un stagiaire) et qu’on se sent en capacité de dire non… de sorte que son “oui” acquiert de la valeur (“le sésame”)


Quelle est la valeur ajoutée du recruteur ?

🎭 Le recrutement, ses coulisses, ses acteurs et ses dérives… c’était le thème de la pièce “On vous rappellera” jouée par Odyssée RH. J’en retiens les 2 principales missions/ valeur ajoutée des recruteurs (énoncées à la fin par les acteurs) :

⭐️ Faire accoucher d’une singularité

En effet… Qui mange la boule vanille servie avec son dessert ? Tout le monde ! – Mais qui choisit la vanille chez le glacier ? Personne ! Car la vanille tout le monde l’aime bien mais personne ne l’adore, alors que la pistache c’est l’inverse.

Pour attirer les personnes qui lui ressemblent, votre entreprise doit devenir une pistache.

⭐️ Reformuler les critères qui sont des a priori en critères objectifs


Réseautez futé !

Merci à Pascaline GIROT pour son atelier “Réseauter futé”. J’en retiens :

On ne travaille pas avec un métier, on travaille avec une personne.

Afficher sa singularité, ses valeurs pour se différencier et travailler avec des gens qui nous ressemblent.

Dire non à certains projets pour se concentrer sur son expertise, sa valeur ajoutée et préserver sa crédibilité.

Votre réputation, ce n’est pas vous qui allez la construire

Être là pour l’autre : être à l’écoute de son besoin (poser des questions, retenir les détails de son profil) – adapter l’angle (ne pas tout dire) et le vocabulaire (reprendre les termes utilisés par les gens qui parlent de vous) – illustrer avec des exemples.

Être dans l’action et la réciprocité : donner un coup de main – faire de la promo aux autres – commenter, retagger, relayer pour donner de la visibilité sur Linkedin – mettre en relation (on s’intéresse à vous pour vos relations).

Préférer consolider un noyau solide : une petite communauté qui communique sur vous – plutôt qu’un grand réseau qui vous connaît à peine.

Formuler des demandes précises pour qu’on puisse nous aider.

C’est une démarche de passer d’inconnu.e à connu.e à reconnu.e

Choisir le bon endroit au bon moment. Certains réseaux ou certaines circonstances (les conviviales, les vœux) sont claniques. Demander aux moins 2 avis avant d’intégrer un réseau.

Être introduit par quelqu’un dans les réseaux est plus porteur.

Observer : les codes vestimentaires, les interactions… et s’adapter.

Papilloner : profiter de la rencontre pour échanger avec un maximum de personnes – la 2ème partie de soirée est souvent plus intéressante car il y a moins de monde, mais il est important de jouer le jeu de participer à tout l’évènement !

Être régulier, c’est ce qui permet de créer du lien ! Le réseau, c’est de l’info (contact, nom, relationnel) … ensuite le business se fera.


Différence entre contrôle et maîtrise

Cette agilité, cette capacité à s’adapter, à intégrer le vivant, les flux d’énergie, fait toute la différence entre le contrôle et la maîtrise.

L’émotion nous traverse à chaque instant et peut parfois nous troubler davantage. C’est cette volatilité avec laquelle jouent les comédiens, intégrant à leur jeu ce qui se vit dans l’instant, en eux, chez leurs partenaires et dans le public.

Ils nous rappelent que ça demande beaucoup de courage de se montrer dans l’authenticité de son être… mais que cette générosité offre à tous un moment de grâce, une vraie connexion.

ETRE PRÉSENT A SOI DONNE DE LA PUISSANCE

Cette agilité, cette capacité à s’adapter, à intégrer le vivant, les flux d’énergie, fait toute la différence entre le contrôle et la maîtrise. Forcer les choses pour exprimer sa volonté sans prendre en considération la situation, génère toujours une forme de violence ou de souffrance. Alors que mettre son savoir faire au service de l’environnement est une forme d’intelligence.


3 Règles des cascadeurs transposables

1. Une préparation rigoureuse est primordiale pour évaluer et minimiser les difficultés et les risques et se doter des ressources nécessaires. Une cascade ne s’improvise pas, elle doit être réglée précisément en mettant en place les mesures de sécurité appropriées : choix, installation et vérification du matériel (airbag ou cartons pour les chutes, armes factices pour les combats…), préparation physique, planification des étapes, répétitions des enchaînements jusqu’à une parfaite précision, maquette pour tester et communiquer sur la cascade.

2. Une amélioration continue : ces professionnels se perfectionnent et développent constamment leurs compétences pour réaliser des performances de plus en plus complexes en toute sécurité. Cet entraînement leur donne une plus grande maîtrise d’eux-mêmes, la confiance et l’apaisement nécessaire pour prendre des décisions éclairées, relever les défis et rassurer toute l’équipe.

3. Des qualités essentielles à l’action : la responsabilité et le respect des règles (pour garantir la sécurité), l’écoute et la concentration (un instant de distraction peut avoir des conséquences grave), une communication précise et cohérente (pour se coordonner avec l’équipe et éviter les erreurs), l’adaptabilité et la résistance au stress (pour s’ajuster aux conditions changeantes et aux imprévus).

NB : Il existe 3 catégories de cascades : physiques (combat à mains nues ou armé, chute, torche humaine), mécaniques (freinage, dérapage automobile, course en moto ou en voiture), équestres (duel, traînage, chute…).


7 Règles d’improvisation transposables

Les règles d’or de l’agilité, de l’innovation et de l’intelligence collective !

1. L’ECOUTE. C’est être attentif à chacun et à la situation. C’est mémoriser toutes les propositions et y faire écho.

2. OUI ET. C’est accepter la situation, les règles, les procédés et intégrer, construire à partir de la proposition de l’autre.

3. L’ADAPTABILITÉ. C’est être dans l’instant présent, en capacité d’accueillir ce qui se joue sans anticiper. C’est rebondir face aux imprévus.

4. LE COLLECTIF. C’est accompagner et soutenir son équipe (ne laisser personne en difficulté) et savoir s’effacer au profit de l’histoire commune (faire preuve d’humilité).

5. LA CONSTRUCTION. C’est jouer ensemble pour faire avancer l’histoire, le projet. C’est être précis et simple, concret dans ses propositions, pour que chacun puisse s’y associer : où et quand ? qui ? pour quoi ?

6. L’AUDACE. C’est oser expérimenter, relever des défis. C’est être sans-jugement – assumer la spontanéité, le ridicule – pour laisser place à la créativité et … innover !

7. L’ENGAGEMENT. C’est vivre pleinement l’aventure. Se passionner et s’amuser… pour rayonner et être heureux en action !