Archives du mois : avril 2013


Critique : “La Tristesse du Samouraï”, V.Del Arbol

Dans la Tristesse du Samouraï, Victor Del Arbol nous entraîne dans les vies entremêlées de trois familles, et nous fait vivre sur deux générations leurs intrigues terrifiantes. Au cœur de l’Espagne de Franco, puis dans celle des années 80, il nous dépeint quatre décennies de fureur, de vengeance et de haine. Depuis les atrocités commises par les partisans du Généralissime, au nom de leur foi ou de leur ambition, jusqu’aux crimes vindicatifs de leurs descendants, il nous retrace les destins inextricables de personnages tourmentés. En suivant Maria, une avocate altière et implacable, elle-même prisonnière sans le savoir de cette histoire sordide, nous dénouons progressivement les fils de ce roman captivant. (suite…)


S’organiser pour réussir, D.Allen

“S’organiser pour réussir” est un ouvrage de David Allen, qui propose une méthode efficace pour s’organiser et devenir plus productif.

Tout ce qui provoque chez vous une réaction excessive (ou trop timide) tend à contrôler votre vie. Toute question étrangère à la situation que vous vivez à un moment précis de votre vie est une “question non résolue” qui accapare votre attention. Au contraire, l’esprit comme l’eau” réagit de manière parfaitement proportionné aux événements.

La majeure partie du stress naît d’une mauvaise gestion des engagements qu’on prend ou qu’on accepte. Il convient donc de cerner et recenser tout ce qui se relie d’une manière ou d’une autre à nos engagements internes. C’est rarement le manque de temps qui empêche l’avancement d’un projet. Les projets s’enlisent parce qu’on n’a pas défini leur déroulement.

Voici donc quelques règles de base pour gérer vos engagements : (suite…)


Critique : Qu’avons-nous fait de nos rêves ? J.Egan

Cette année je participe à un concours de critique littéraire…

Dans son roman “Qu’avons-nous fait de nos rêves”, Jennifer Egan nous dépeint une galerie de portraits désenchantés. Un groupe d’adolescents est au coeur de l’histoire. Elle nous raconte par bribes, des extraits de leur vie de l’enfance à l’âge adulte. Pour nous permettre d’appréhender la langueur de leur existence, elle tisse progressivement autour d’eux le maillage des personnages qui les entourent. Des parents, des amis, eux-mêmes pétris de soucis et de rêves déçus. Elle déroule son récit en alternant les protagonistes, les emboîtant comme des poupées russes : à chaque chapitre, une nouvelle tranche de vie, avec son acteur principal et son lot d’interlocuteurs qui feront l’objet des sections suivantes.

Dans ce jeu de construction, Jennifer Egan nous perd. Elle nous oblige à chaque fois à nous plonger dans une nouvelle histoire, à nous imprégner d’une nouvelle existence. Le style varie d’un extrait à l’autre, si bien qu’il faut parfois longtemps avant de comprendre de qui il s’agit. L’auteur alterne des passages originaux et d’autres plus décevants. (suite…)