Attentes au travail selon les âges de la vie


Ce que nous attendons d’un travail varie selon la phase de vie que nous traversons et le niveau de développement personnel que nous avons atteint…

  • De 21 à 28 ans, on recherche sa vérité
  • De 28 à 35 ans, on est soi-même, authentiquement
  • De 35 à 40 ans, on se réajuste par rapport aux autres
  • De 40 à 50 ans, on partage avec les autres
  • De 50 à 65 ans, on transmet aux autres
  • Au-delà de 65 ans, on fait le don de soi-même

De 21 à 28 ans, on recherche sa vérité

  • on rompt avec les habitudes et les idéaux établis
  • on s’extrait de son milieu pour s’affirmer
  • on multiplie les expériences pour mieux se connaître
  • on prend conscience de sa responsabilité individuelle

…A moins qu’on ne se réfugie dans l’acceptation passive des modèles sociaux, ou au contraire, dans la rébellion systématique…

De 28 à 35 ans, on est soi-même, authentiquement

  • on manifeste ses compétences propres
  • on exprime sa créativité
  • on marque les choses de son empreinte personnelle
  • on effectue sa percée professionnelle

…A moins que, ne sentant pas où est sa destinée personnelle, on ne cherche des modèles extérieurs, on ne reste dans le sillage de personnes brillantes…

De 35 à 40 ans, on se réajuste par rapport aux autres

  • on intègre les réactions des autres
  • on discipline son énergie, on perfectionne sa technique
  • on maîtrise l’expression de son individualité
  • on fait des choix pour se centrer sur l’essentiel

…A moins qu’on ne se disperse par refus de se limiter, ou qu’on ne se marginalise par refus des autres, ou que faute de remise en cause personnelle, on ne se déresponsabilise…

De 40 à 50 ans, on partage avec les autres

  • on privilégie “l’être” par rapport à “l’avoir”
  • on cherche l’équilibre entre soi et les autres
  • on met l’accent sur le projet partagé, l’échange
  • on s’investit dans la réalisation d’un idéal commun

…A moins qu’ayant mal vécu les stades précédents, en désespoir de cause, on ne renonce et ne se soumette aux événements, on ne se mette “en roue libre”…

De 50 à 65 ans, on transmet aux autres

  • on restitue les fruits de son expérience
  • on organise l’activité commune
  • on gère la relation humaine
  • on sert la collectivité

…A moins que, “trop vieux pour changer”, on ne se répète sans se renouveler, on ne devienne dogmatique et autoritaire, on ne s’arc-boute à ses titres et prérogatives…

Au-delà de 65 ans, on fait le don de soi-même

  • on approfondit le sens de sa vie
  • on éprouve le sentiment d’un accord avec l’existence
  • on devient un guide pour les autres
  • on voit dans les autres un prolongement de soi-même

…A moins que, si la routine l’a emporté sur le renouveau, on ne se réfugie dans le formalisme et les automatismes et qu’on ne devienne vieux par perte d’intérêt dans la vie…

[Sources : Faites votre bilan professionnel, J.Douënel & L.Sédès |
De la carrière à l’itinéraire, F.Delapalme]

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