Fun & Jeux

Humour, blagues, dessins humoristiques et autres items amusants


Quand le rire nous réunit

💊 Le rire est lié à l’effet de surprise et au soulagement lors de sa compréhension. Il est reconnu pour son effet bénéfique sur le stress, le système immunitaire, la réduction de la douleur.

🏢 En entreprise, il crée du lien, de la cohésion – et facilite la collaboration, la créativité, la productivité. Alors misez sur le rire et le bonheur au travail ! 🎉

3️⃣ principes à retenir pour faire rire :
– la rupture – qui crée la surprise avec un changement brusque d’intensité, d’émotion.
– le rythme – qui donne le bon timing pour maintenir la tension, délivrer les pauses et les punchlines.
– l’exagération – qui crée la distance comique avec la réalité.


7 Règles d’improvisation transposables

Les règles d’or de l’agilité, de l’innovation et de l’intelligence collective !

1. L’ECOUTE. C’est être attentif à chacun et à la situation. C’est mémoriser toutes les propositions et y faire écho.

2. OUI ET. C’est accepter la situation, les règles, les procédés et intégrer, construire à partir de la proposition de l’autre.

3. L’ADAPTABILITÉ. C’est être dans l’instant présent, en capacité d’accueillir ce qui se joue sans anticiper. C’est rebondir face aux imprévus.

4. LE COLLECTIF. C’est accompagner et soutenir son équipe (ne laisser personne en difficulté) et savoir s’effacer au profit de l’histoire commune (faire preuve d’humilité).

5. LA CONSTRUCTION. C’est jouer ensemble pour faire avancer l’histoire, le projet. C’est être précis et simple, concret dans ses propositions, pour que chacun puisse s’y associer : où et quand ? qui ? pour quoi ?

6. L’AUDACE. C’est oser expérimenter, relever des défis. C’est être sans-jugement – assumer la spontanéité, le ridicule – pour laisser place à la créativité et … innover !

7. L’ENGAGEMENT. C’est vivre pleinement l’aventure. Se passionner et s’amuser… pour rayonner et être heureux en action !


[Extrait] Vous voulez rire, Monsieur Feynman ! de Richard P.Feynman
Un peu d’humour !

Dans son livre « Vous voulez rire, Monsieur Feynman !« , Richard P.Feynman, Prix Nobel de physique, raconte un ensemble d’anecdotes amusantes qui ont ponctué sa vie. L’extrait suivant démontre son impertinence, son humour et son intégrité. (Je suis fan)

“Du moment que je me suis dit que j’aimerais aller à Caltech, Cornell et Caltech ont commencé à faire de la surenchère ; si je faisais mine de me décider pour caltech, Cornell me faisait des offres plus avantageuses et si je semblais vouloir rester à Cornell, Caltech renchérissait. (…)

Quand on est jeune, on se fait beaucoup de souci : est-ce que je fais bien d’aller là ? Que va dire ma mère ? etc. On se fait du souci, on essaie de prendre une décision, et puis tout est chamboulé pour une raison ou pour un autre. Je trouve qu’il vaut mieux prendre une décision une fois pour toutes et s’y tenir, quoi qu’il arrive. C’est ce que j’ai fait une fois, alors que j’étais au MIT. J’ai décidé une fois pour toutes que ce serait Caltech. (…)

On a pourtant essayé, une fois, de me faire revenir sur ma décision. Ils ont commencé  par me faire miroiter un tas d’avantages relatifs au poste qu’on m’offrait (…) Je ne leur ai pas demandé combien ils me paieraient mais il était sous-entendu dans toutes la conversation que si je leur demandais ils se feraient un plaisir de me le dire. N’y tenant plus, ils ont fini par me demander si je voulais savoir quel était le salaire proposé. “Non, ce n’est pas la peine, ai-je dit. J’ai décidé de ne pas quitter Caltech. Mais si ma femme May Lou, qui est dans la pièce à côté, entend combien vous me proposez, nous allons nous disputer. De toute façon, j’ai décidé de ne plus jamais prendre de décision. Je reste à Caltech, quoi qu’il arrive.” Ils n’ont donc pas pu me dire combien ils étaient prêts à me payer.

Un mois plus tard (…) j’ai reçu une lettre où dès la première ligne, on m’indiquait le montant du salaire. Il s’agissait d’une somme astronomique. (…)

Je leur ai alors répondu par retour du courrier : “Ayant lu quel était le montant du salaire que vous me proposez, j’ai décidé que je ne devais pas accepter votre offre. La raison de mon refus est simple : un tel salaire me permettrait de faire ce dont j’ai toujours rêvé : avoir une maîtresse, l’installer dans un appartement de luxe, la couvrir de bijoux… Avec le salaire que vous me proposez j’aurais la possibilité de réaliser ce rêve. Mais je sais ce qui m’arriverait alors : je deviendrais inquiet, je serais jaloux, je lui ferais des scènes, etc. En un mot, je serais malheureux ; je ne pourrais plus travailler ; je serai foutu. Comme ce dont j’ai toujours rêvé n’est pas bon pour moi, j’ai décidé de ne pas accepter votre proposition.”

(suite…)


Cours de Morale avec Mr Phi


Une expérience de pensée morale

Sur son excellente chaîne youtube, Monsieur Phi nous présente la philosophie et nous explique la complexité de la morale au travers de différentes expériences de pensée… très bien pensées ! Amusant et très bon pédagogue, il nous entraîne dans les méandres des paradoxes de l’humanité.

Cette vidéo, particulièrement, nous met face à un dilemme pour nous faire tester notre degré d’utilitarisme vs. déontologie. La morale utilitariste est celle qui a pour finalité de maximiser le bien-être collectif (rendre le plus grand nombre satisfait, heureux), la morale déontologique est celle qui impose des principes éthiques absolus, tels que “tu ne dois pas tuer” (peut importe le contexte). Cet expérience de pensée nous permet de comprendre combien la morale est subjective, et nous apprend à relativiser…

Imaginez : vous gérez les ressources d’un hôpital, et il y 6 patients en danger de mort : l’un a 5 blessures létales, les 5 autres une seule blessure chacun. Or les ressources de l’hôpital sont limitées : vous disposez seulement de 5 machines, permettant de traiter 1 blessure létale chacune. Sur qui branchez-vous les machines ? En fonction des différentes situations proposées au cours de la vidéo… la réponse à cette même problématique devient de plus en plus difficile à assumer !