Société


5 items à retenir avant d’adhérer à une idée

Bon là, ce n’est plus possible. Il est temps de faire le point.

Je n’ai pas ouvert facebook depuis des semaines, et mon fil d’actu est entrecoupé d’info soutenant des théories conspirationnistes, relayées par… mon réseau !!

Je ne dis pas que la situation actuelle est optimale : il y a probablement eu des erreurs et les gens aux intentions contestables ou sans empathie existent (puisque chacun a des motivations personnelles à ses actions, pas toujours conciliables avec celles des autres). Je dis juste que :

>> LA SEULE VERITE, C’EST QUE NOUS NE SAVONS PAS.
Donc, voici quelques questions à se poser et quelques informations à connaître avant de croire que “on nous veut du mal”.

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Faut-il féminiser les noms de nos métiers ?

Jeudi 21 mars au Baltard, une nouvelle rencontre-débat “IT au féminin” a eu lieu, sur le thème “Faut-il féminiser les noms de nos métiers ?“. Dans une ambiance conviviale, les participantes ont échangé sur leur vécu en entreprise et partagé leurs connaissances sur l’évolution du vocabulaire au fil des derniers siècles.

Au-delà des noms de métier, nous avons aussi évoqué le statut de la femme et les différences de droits entre homme et femme en entreprise, la question de l’identité avec les conditionnements et les préjugés qui y sont liés… pour conclure que le changement se mène individuellement (pour dépasser sa peur de déplaire à la norme) et collectivement (pour faire évoluer les mœurs).

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[Extrait] La meilleure des vies, J.K. Rowling
Le pouvoir de transformer le monde

« Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin. »

Invitée à prononcer le traditionnel discours annuel lors de la cérémonie de remise des diplômes de fin d’année à l’université Harvard, J.K. Rowling a transformé ce rituel convenu en un témoignage très personnel, dont chacun peut tirer une véritable leçon de vie. Puisant directement aux sources de sa propre expérience, dont elle nous confie des épisodes méconnus, l’auteur dégage ici avec émotion, acuité et ironie des principes qui aideront toute personne à la croisée des chemins à méditer sur le sens de l’existence en général et de sa vie en particulier.

L’une des nombreuses leçons que j’ai apprises, une fois arrivée au bout de ce couloir des lettres classiques dans lequel je m’étais engouffrée à dix-huit ans, en quête de quelque chose que je n’aurais alors pas pu définir, tient dans cette phrase de l’auteur grec Plutarque : “Ce que nous accomplissons à l’intérieur transforme la réalité extérieure.

Déclaration surprenante, et qui pourtant se trouve vérifiée mille fois par jour dans notre vie. C’est une manière de dire que nous sommes indissociablement liés au monde extérieur, que nous touchons la vie des autres par le simple fait que nous existons. (…)

Si vous choisissez d’utiliser votre statut et votre influence pour parler au nom de tous ceux qui n’ont pas la parole ; si vous choisissez de ne pas vous ranger seulement aux côtés de ceux qui détiennent le pouvoir mais aussi de ceux qui n’en ont aucun ; si vous conservez la capacité de vous transporter par l’imagination dans la vie de tous ceux qui n’ont pas les mêmes avantages que vous, alors votre existence sera la fierté non seulement de votre famille mais des milliers et des millions de gens dont vous aurez changé la vie. Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde ; nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin : nous avons le pouvoir d’imaginer mieux.

[Source : La meilleure des vies, J.K. Rowling]


[Extrait] La meilleure des vies, J.K. Rowling
L’apathie rend complice du mal.

« Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin. »

Invitée à prononcer le traditionnel discours annuel lors de la cérémonie de remise des diplômes de fin d’année à l’université Harvard, J.K. Rowling a transformé ce rituel convenu en un témoignage très personnel, dont chacun peut tirer une véritable leçon de vie. Puisant directement aux sources de sa propre expérience, dont elle nous confie des épisodes méconnus, l’auteur dégage ici avec émotion, acuité et ironie des principes qui aideront toute personne à la croisée des chemins à méditer sur le sens de l’existence en général et de sa vie en particulier.

Contrairement aux autres créatures de cette planète, les êtres humains sont capables d’apprendre et de comprendre quelque chose sans l’avoir eux-mêmes vécu. Ils peuvent se penser à la place d’autrui. 

Il s’agit là bien entendu d’un pouvoir, comme la magie dans mes propres romans, moralement neutre. On peut se servir de cette aptitude pour manipuler ou contrôler tout autant que pour comprendre ou compatir.

Et nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas exercer leur imagination du tout. Ceux-là choisissent de demeurer confortablement retranchés dans les limites de leur propre expérience et ne prennent jamais la peine de se demander ce que serait leur vie s’ils étaient nés autres qu’ils ne sont.Ils peuvent refuser d’entendre les cris, ou de regarder ce qui se passe derrière les barreaux ; ils peuvent fermer leur esprit et leur cœur à toutes les souffrances qui ne les concernent pas directement ; ils peuvent refuser de savoir.

Je pourrais presque être tentée d’envier ceux qui sont capables de vivre ainsi, sauf que je ne pense pas qu’ils fassent moins de cauchemars que moi. Choisir de vivre recroquevillé dans son coin engendre une forme d’agoraphobie mentale, laquelle engendre ses propres terreurs. Je crois que les gens volontairement dépourvus d’imagination voient plus de monstres que les autres. Qu’ils ont plus souvent peur.

Sans compter que tourner le dos à la compassion, c’est ouvrir la voie à des monstres bien véritables. Car quand bien même nous n’aurions jamais commis nous-mêmes le moindre mal avéré, notre apathie nous en rend complices.

[Source : La meilleure des vies, J.K. Rowling]


Sans consentement, que de violence !

Où commence la violence ? Qu’est-ce qui est acceptable ? La violence physique n’est plus tolérée dans notre société, mais qu’en est-il de l’autoritarisme, de l’abus de pouvoir ou de la manipulation ? et des jeux psychologiques ? Quelles limites s’autorisent-on à affirmer ou non au regard de ce qui est toléré dans notre environnement ? Comment positionner le curseur entre ses besoins et ceux des autres ?  Et si la violence démarrait déjà quand le consentement disparaît ? Petite réflexion sur la question.

Le Larousse propose deux définitions principales à la violence :

  1. Caractère de ce qui se manifeste, se produit ou produit ses effets avec une force intense, brutale et souvent destructrice 
  2. Contrainte, physique ou morale, exercée sur une personne par la force ou l’intimidation, en vue de l’inciter à réaliser un acte déterminé.

Nous avons l’habitude de retenir la première pour qualifier ce qui est violent ou non. L’OMS retient d’ailleurs cette définition, en évaluant la violence au regard de ses conséquences : “(…) qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès“. Si bien qu’il est aisé de s’insurger pour des actions physiques brutales, mais le débat est plus houleux dès lors qu’il s’agit de jeux psychologiques. En effet, les dommages psychologiques sont intimement personnels, donc subjectifs et plus difficiles à déterminer de façon générique.

Pourtant, en adoptant la deuxième définition, le sujet se clarifie. En effet, contraindre, c’est “imposer, obliger ou empêcher quelqu’un de faire quelque chose contre sa volonté, via des pressions “. Or la volonté, c’est “la faculté de déterminer librement ses actes, selon ce qu’on veut“. Et comment s’assure-t-on de la volonté d’une personne ? En obtenant son consentement ! CQFD.(*Consentement : “action de donner son accord à une action, à un projet“)

Ainsi, dès lors qu’un acte d’autrui est obtenu sans son consentement éclairé (c’est à dire sans que le consentement découle de pression ou de manipulation), il y a un déséquilibre dans la relation, qui peut devenir violent à termes pour la personne qui le subit (entraîner des conséquences qui impactent son bien-être), surtout s’il se manifeste de façon répétée, dans la durée. Et celle-ci risque d’entrer en réaction à un moment ou l’autre, par une violence contre elle (soumission, fuite) ou contre son interlocuteur (rébellion, agressivité). (suite…)


Perdre sa vie à la gagner

Faire de votre mieux signifie agir parce que vous en avez envie, et non parce que vous en attendez une récompense.

4ème accord Toltèque

“La plupart des gens font exactement l’inverse : ils n’agissent que lorsqu’ils espèrent une récompense, ne prenant aucun plaisir à ce qu’ils font. Voilà pourquoi ils ne font pas de leur mieux.

Par exemple, la plupart des gens vont chaque jour au travail en ne pensant qu’au jour de paie et à l’argent que leur travail va leur rapporter. Ils attendent avec impatience le vendredi ou le samedi, selon le jour où ils sont payés et ils peuvent prendre du temps pour eux. Ils ne travaillent que pour la récompense, et, du coup, font de la résistance. Ils essayent d’éviter d’agir et, par conséquent, ne font pas de leur mieux.

Ils travaillent dur toute la semaine, peinant à leur tâche, subissant leur activité, non parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils pensent y être obligés. Ils doivent travailler pour payer leur loyer et subvenir à aux besoins de leur famille. Ils vivent donc avec toute cette frustration et, lorsqu’ils reçoivent enfin leur argent, ils sont malheureux. Ils ont deux jours de repas pour faire ce qu’ils veulent, mais que font-ils ? Ils essaient de s’évader. Ils se saoulent parce qu’ils ne s’aiment pas. Ils n’aiment pas leur vie. On se fait du tort de multiples manières lorsqu’on n’aime pas qui l’on est.

Inversement, si vous agissez simplement pour le plaisir d’agir, sans attendre de récompense, vous découvrirez que vous apprécierez tout ce que vous ferez. Vous en serez récompensé, mais vous ne serez plus attaché à la récompense. Vous pourriez même obtenir plus pour vous-même que vous ne l’auriez imaginé sans attendre de récompense. Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustrés.

Lorsque vous faites de votre mieux, vous ne laissez aucune chance à votre Juge intérieur de vous culpabiliser ou de vous critiquer. Si vous avez fait de votre mieux et qu’il essaie de vous juger […], vous savez quoi répondre : “J’ai fait de mon mieux”. Vous n’avez aucun regret. Voilà pourquoi on doit toujours agir pour le mieux. Ce n’est pas un accord facile à conclure et à respecter, mais il va vraiment vous libérer.”

Source : Les Quatre Accords Toltèques, Don Miguel Ruiz

Le plus beau cadeau que tu puisses faire à quelqu’un, c’est ton temps, parce que tu lui donnes une partie de ta vie qui ne te reviendra jamais…

Paulo Coelho


Etes-vous #PolitiquementCorrect ou #VéritéSansConcession ?

2017. “Les femmes brisent le silence” sur le sujet du harcèlement.

2018. Et si nous brisions les autres tabous en entreprise ? Jeu de pouvoir, politiquement correct, abus d’autorité, injonctions paradoxales, présentéisme, dépendance au travail, stress, inégalités, uniformité, piston, plafond de verre…

C’est la norme, mais ce n’est pas normal. A l’ère de la transparence des réseaux sociaux et du bien-être au travail, ces comportements sont dépassés.

Et vous, êtes-vous plutôt #PolitiquementCorrect ou #VéritéSansConcession ? Tentez mon quizz en 3 questions !

La vie est plus fun quand on est soi ! Je vous souhaite authenticité, courage et affirmation. Bonne année 2018 !

Le quizz :  (suite…)