Société


La coopération pour traverser les crises

Une communauté, confrontée à des crises, résiste mieux si elle est fondée sur la coopération et l’entraide plutôt que sur l’individualisme et la compétition.

La guerre n’a pas toujours existé. Son origine apparaît plutôt corrélée au développement de l’économie de production, qui très tôt engendra un changement radical des structures sociales.

La violence n’est pas inscrite dans nos gènes, son apparition a des causes historiques et sociales ; le concept de « violence primordiale » (originelle) relève du mythe. La guerre n’est donc pas indissociable de la condition humaine, elle est le produit des sociétés et des cultures qu’elle engendre. Comme le montrent les études des premières sociétés humaines, confrontée à des crises, une communauté résiste mieux si elle est fondée sur la coopération et l’entraide plutôt que sur l’individualisme et la compétition.

Source : UNESCO


Valoriser et s’enrichir de nos différences… ?

L’environnement influence l’individu. La même personne, placée dans des contextes sociaux différents, va adapter son comportement pour s’intégrer. La question qui se pose alors est :

Quel environnement offrons-nous dans nos sociétés ? Encouragent-elles la collaboration et l’intelligence collective ? Pourrons-nous relever les défis qui nous préoccupent dans nos modèles actuels ?

Qu’en est-il dans votre entreprise par exemple ?

Vocabulaire du modèle dit “masculin” : – Force, Puissance, Autorité, Indépendance, Dominance – Ambition, Détermination, Compétitivité – Analytique, Rationnel, Logique

Et si nous essayons d’introduire davantage de : – Ecoute, Soin, Empathie, Collaboration – Créativité, Sensibilité, Intuition – Souplesse, Patience, Tolérance.

Pour que nous soyons aussi inspirés et portés par des qualités dites “féminines”. Pour sortir des images d’ennemi alimentées par les médias et la compétitivité, et se considérer partenaires interdépendants les uns des uns.

Pour faire ENSEMBLE plutôt que CONTRE.


La vision épique du leader éclairé

Au travers d’un exemple de vision inspirante qui a soutenu des dizaines de milliers d’individus, dans des douzaines d’organisations, pendant près de 10 ans… je vous livre les 3 clefs de Ré d’une vision épique : un Rêve qui devient Réel grâce au Réseau.

1- Le Rêve.
Soignez votre storytelling pour inciter à l’action.

Insufflez votre IDÉAL à votre audience, au travers d’une HISTOIRE, riche en ÉMOTIONS, à laquelle s’identifier. Faites voyager de l’URGENCE des ENJEUX à un HEUREUX DÉNOUEMENT, en invoquant des VALEURS fortes, mobilisatrices.

2- Le Réel.
Rendez le rêve réalisable.

Affûtez votre objectif : SIMPLE et CONCRET. Trouvez l’équilibre entre AUDACE INATTENDUE et RÉALISME CRÉDIBLE. Déterminez un plan d’action (objectifs, étapes, moyens, ressources, livrables) et révisez-le régulièrement pour l’adapter aux défis rencontrés.

3- Le Réseau.
Mobilisez un réseau humain engagé, pour que le rêve devienne réalité.

Misez sur la co-construction et une communication régulière pour garantir une vision partagée par tous, maintenir un sentiment d’appartenance et un engagement autour du projet dans la durée.

A NOUS !
Pour une vision épique, œuvrons pour changer le monde… positivement !

Quelle vision épique proposer aujourd’hui pour nous mobiliser tous ensemble face aux enjeux climatiques et sociétaux actuels ?

Dans la vidéo, je vous propose un exercice pour visualiser votre idéal, aligner vos actions et vos convictions, renforcer votre motivation et préparer le terrain à la réflexion stratégique. A vous de jouer !


Des polémiques autour des -ismes

J’ai essayé de comprendre pourquoi la cancel culture et autres mouvements anti-isme suscitent autant de polémiques. Voici mes réflexions.

LE BESOIN DE RECONNAISSANCE & PROTECTION DES VICTIMES
D’un côté, nous avons des personnes qui ont été victimes d’abus, liés à une de leurs caractéristiques identitaires intrinsèques. Elles sont violentées parce qu'”elles sont”, parce qu’elles existent.

Elles cherchent à obtenir réparation :
1- RECONNAITRE leur souffrance et les abus inadmissibles
2- DENONCER le climat qui a permis de tels abus
3- PROTEGER via des mesures pour que n’existent plus de discriminations, abus et violences.
4- CHANGER l’environnement pour qu’il ne véhicule plus les mêmes croyances – ou les assortir du recul nécessaire pour les dénoncer.

LE REFUS D’ÊTRE CULPABILISE
& L’ENVIE DE PASSER A AUTRE CHOSE DES TEMOINS
De l’autre côté, nous avons des représentants (contemporains, descendants) des persécuteurs, qui :

1- ne souhaitent pas être assimilés, par généralisation abusive, aux persécuteurs
2- tiennent à leur patrimoine, aux références historiques et culturelles, qui animent leur environnement et leur ont procuré de la joie malgré leurs défauts
3- ont envie de construire du nouveau, plutôt que de ressasser le passé

Exemple avec la cancel culture (mouvements féministes), je trouve essentiel de mettre en lumière les croyances sexistes véhiculées par notre culture (défauts de consentement, abus, violence) et de demander à limiter (pour ne pas les valoriser et renforcer le phénomène) ou encadrer leurs apparitions (en y apportant du recul) – mais je n’aime pas l’idée de censurer ou détruire les traces (ce serait nier la réalité), ni de stigmatiser tous les hommes comme s’ils étaient tous imprégnés et responsables des dérives.

MA CONCLUSION

J’espère qu’il est possible de réparer sans abimer en retour ?
J’espère qu’il est possible de dénoncer sans détruire à son tour ?
J’espère qu’il est possible de construire l’avenir sans nier le passé –
pour écrire l’Histoire plutôt que la brûler…

Je veux être à l’écoute de ceux qui ont vécu des traumatismes et ont besoin d’être réparés – et en même temps, j’ai envie de construire demain. C’est pourquoi j’essaie de séparer les sujets pour comprendre ce qui relève de la projection et ce qui est inacceptable.

Je me rends compte qu’en tant que représentante de certains stéréotypes (occidental par exemple) je porte le fardeau des agissements de mes ancêtres et mes contemporains, et que je peux être la surface sur laquelle se projette le théâtre de l’Histoire.

Je me rends compte que, même sans en être responsable, puisque nous ne sommes pas en accord avec, chaque génération doit réparer ce qu’ont fait les précédentes, en écoutant les souhaits non-violents des victimes. Prêter attention, Comprendre, Reconnaître/Dénoncer, Réparer/Protéger.

…Avant de pouvoir construire autre chose.

En effet, quand pourrons-nous à nouveau partager nos différences avec joie et curiosité, sans qu’elles soient entachées de jugement (je te juge donc je me sens supérieur) ou de l’ombre du passé ? Quand nous aurons désherbé et pris soin du terrain qu’on occupe. Alors nous pourrons replanter. En fait, on ne crée jamais sur un terrain vierge 


L’entreprise pyramidale, le royaume du non-consentement

Définitions.
– Hiérarchie = “Organisation sociale fondée sur des rapports de subordination (selon les pouvoirs, la situation de chacun).”
– Subordination = “Fait d’être soumis (à une autorité)”
– Soumission = “asservissement – docilité – obéissance – résignation” 

Alors… Le non consentement dans les entreprises pyramidales, on en parle ? Êtes-vous toujours maître de votre activité, votre planning, vos relations dans un tel contexte ? Avez-vous les moyens de vous affirmer ou seulement le choix de démissionner ?