Archives du mois : mai 2021


Les 7 clefs de la parentalité

Être modélisant et accompagner seulement !

Et savoir que tout comportement inapproprié de l’enfant provient généralement soit d’une incompréhension, soit d’un besoin non satisfait.

ÊTRE AVEC L’ENFANT

1- … *Être heureux et modélisant* (=être exemplaire car l’enfant apprend par imitation, montrer comment accepter les émotions issues des aléas de la vie, comment prendre soin de ses besoins et faire des demandes en étant respectueux des autres et de l’environnement)

2- … *Partager* du temps, de l’attention, des activités, des rires, de la joie et de la sérénité (=expérimenter la vie et s’en amuser ensemble)

AIDER L’ENFANT A…

1- … *accueillir ses émotions* (=la nommer, c’est tout)

2- … *identifier et répondre à ses besoins de base*, qu’il soient physiologiques, cognitifs ou sociaux (=le questionner pour qu’il le nomme, lui demander quelles sont toutes les stratégies possibles pour le combler, l’encourager à agir)

3- … *comprendre et respecter le cadre pour garantir sa sécurité et le vivre-ensemble* (=expliquer, réexpliquer les conséquences de ses actes, puis si ce n’est pas dangereux, le laisser se confronter aux limites pour expérimenter les répercussions | si ce sont les nôtres, poser clairement ses conditions en exprimant ce que JE vais faire s’il ne les respecte pas – exemple : je vais partir, ne plus te donner accès à… – vérifier qu’il a bien compris le cadre et l’appliquer)

4- … *réparer* – s’il franchit la limite de quelqu’un ou du cadre social (=lui faire reformuler la situation et les conséquences du point de vue des différents acteurs, l’encourager à être empathique, à l’écoute du besoin et de l’émotion qu’il a généré chez l’autre – sans culpabilité – et à réparer ou trouver un terrain d’entente s’il veut restaurer le lien, le respect, l’appartenance)

5- … *construire sa confiance et son identité* (=rester bienveillant en toute circonstance, le laisser expérimenter / ne pas faire à sa place, l’encourager à affronter ses peurs, le reconnaître dans ses émotions, ses besoins, ses intentions positives, ses accomplissements simplement en les nommant)


Relations fusionnelles

A mon avis, une relation fusionnelle est une relation basée sur la croyance “quand on aime, on accepte tout de l’autre”. En fait, c’est une erreur.

On se donne l’impression qu’il n’y aura pas de jugement. On a le sentiment de se protéger mutuellement mais c’est faux !

Une relation qui démarre sur ce contrat implicite est vouée à l’échec ou au conflit. Elle induit au fond une identification à l’autre. Les personnes ne s’autorisent plus certaines différences fondamentales (de valeur, de croyance, de comportements ou d’activités). Peut-on s’aimer si l’autre ne valide pas ce qui est le plus important pour nous ? Elle induit d’avoir la même conception des choses, de toujours parvenir à se mettre d’accord, de se suivre quand l’un fait un pas dans une direction différente… Mais c’est irréel.

Nous sommes tous différents, nous aimons tous davantage certains comportements et certaines activités à d’autres. Il est impossible de tout apprécier chez l’autre. Il y a toujours des valeurs priorisées différemment, des comportements qui ne nous correspondent pas, des centres d’intérêts qui sont différents, des façons de faire qui divergent.

Aimer, ce n’est pas tout apprécier chez l’autre. Aimer c’est accepter que l’autre puisse être différent et que cela ne nous convienne pas. C’est accepter que cela ne nous convienne paspour pouvoir l’exprimer et y trouver des solutions pour vivre ensemble. C’est seulement à partir de cette prise de conscience qu’il est possible de construire.