Soul, Disney-Pixar
Apprécier la vie comme l’océan

Voici une fable, la morale de “Soul”, le Disney-Pixar de Noël 2020.

Soul - film 2020 - AlloCiné

Tu connais l’histoire du petit poisson ?
Il va trouver un poisson plus âgé et il lui dit :
“Je cherche un endroit qu’on appelle l’océan.”
“L’océan ?”, dit le vieux poisson. “Tu nages dedans.”
“ça ?”, lui dit le jeune poisson. “ça, ce n’est que de l’eau. Moi, ce que je recherche, c’est l’océan !”


[Extrait] Félix et la source invisible, EE Schmitt

Félix et la source invisible fait partie du Cycle de l’invisible, une série de récits, indépendants les uns des autres, qui abordent tous la recherche de sens.

“Les objets n’ont des propriétés que si tu leur en accordes. (…) Ta croyance réveille et libère les qualités des choses. Par ta foi, tu accèdes à un niveau différent de l’univers. Tu le pénètres plus profondément. Tu remontes à la source de l’invisible. (…)

Moi, je préférerais m’en dispenser. Plus tu emploies d’outils, moins tu emploies ton esprit. Or seul l’esprit soigne l’esprit. (…)

Regarde au-delà du visible. Regarde l’invisible. Cherche l’esprit qui fait tout apparaître derrière l’apparition. Et nourris-toi de la force du monde qui le sous-tend. La source invisible demeure partout, toujours, où que tu te trouves, et tu peux la capter. Celui qui regarde bien finit par voir.”

[Source : Félix et la source invisible, Eric-Emmanuel Schmitt]


Anacyclose : le cycle des régimes politiques

L’anacyclose est une théorie cyclique de la succession des régimes politiques, exposée par Platon dans La République au Livre VIII (545a-546b)1, développée par l’historien grec Polybe de Mégalopolis, admise par Cicéron et reprise par Nicolas Machiavel.

Polybe décrit un cycle en six phases qui fait basculer la monarchie dans la tyrannie, à laquelle fait suite l’aristocratie qui se dégrade en oligarchie, puis vient la démocratie, qui entend remédier à l’oligarchie, mais sombre, dans une sixième phase, dans le pire des régimes qui est l’ochlocratie, où il ne reste plus qu’à attendre l’homme providentiel qui reconduira à la monarchie. (Source : Wikipédia)


10 Choix pour être plus heureux


Choisissez :

  1. Un environnement de vie (dont de travail) qui vous convient
  2. Ce dont vous vous nourrissez : alimentation saine, nature et sport, informations positives, entourage bienveillant, activités épanouissantes
  3. D’accueillir vos émotions et sensations pour lâcher prise sur vos souffrances, laisser s’accomplir les deuils et les changements
  4. D’écouter vos émotions pour prendre soin de TOUS vos besoins : physiologiques, cognitifs et sociaux
  5. De vous éloigner des concepts abstraits (normes, modèles et idéaux, interprétations, règles, jugements, croyances) pour transformer vos pensées limitantes et élargir votre potentiel de bien être et d’action (#Méditation, #Introspection, #Coaching…)
  6. D’identifier et déployer vos talents pour œuvrer positivement
  7. D’agir selon vos valeurs et ce qui vous fait vibrer
  8. D’agir avec respect : de vous-même, de vos interlocuteurs, de votre environnement (#Consentement, #CNV Communication Non Violente, Discipline Positive). De vous faire respecter.
  9. De vous réjouir des bons moments et des leçons apprises dans les moments plus difficiles
  10. De vivre au présent : Expérimenter, Apprendre, Partager… avec joie, humour et bienveillance. (#Droit à l’erreur)

…et d’éviter les injonctions au bonheur !
Le changement, le deuil, la souffrance font partie de la vie humaine… (#acceptation)


Comprendre la souffrance humaine

Nos problèmes et souffrances humaines sont assez simples à expliquer :

  1. chacun est asservi à ses besoins et croyances, qui peuvent entrer en conflit avec ceux de nos interlocuteurs (que le meilleur gagne…)
  2. notre cerveau simplifie la réalité complexe (carte mentale) pour réussir à agir, et s’attache à sa stabilité et la défend – aussi : tout changement de son environnement, toute confrontation de ses croyances à la réalité, crée une “dissonance cognitive” et nécessite un processus de deuil = DENI / MARCHANDAGE / COLERE / dépression / résignation / acceptation
  3. les besoins non satisfaits, les émotions non libérées s’accumulent et créent une souffrance, pouvant mener à une dépression

Dans tous les cas, ces situations génèrent des émotions et sensations désagréables, qu‘il faut accueillir et accepter de traverser avant de retrouver un équilibre / bien être.


Petit manuel pour un débat constructif

A- Toujours commencer par faire en sorte que l’autre se sente entendu et compris :

  1. – Reformuler ses dires avec ses mots à lui
  2. – Accueillir ses émotions et besoins “Tu te sens.. ? Tu aurais besoin de…?”
  3. – Reconnaître nos propres tords “Tu as raison, j’ai exagéré mon propos”
  4. – Trouver nos points communs (les intentions, les valeurs ou les besoins)
  5. – Parler en “je”, pour soi même, en n’impliquant que ses propres émotions et croyances

B- Demander ensuite (!!)

  • – si qqch pourra le faire changer d’avis ?
  • – s’il est OK qu’on exprime notre avis ?
  • – s’il accepte de mettre à plat les éléments nécessaires à la réflexion et de réfléchir ensemble ?

Si oui, oui, oui :

C- Maintenant seulement l’échange devient possible.


Attention aux pseudo psy, coachs et thérapeutes

Attention aux pseudo psy, coachs et thérapeutes recourant à des techniques et des méthodes dites de manipulation mentale ou de sujétion psychologique !

Restez attentifs si thérapie se mélange avec des techniques sapant votre autonomie :

  • Marketing Digital. Les discours formulés pour vous donner envie de cliquer relève de la manipulation.
  • Starisation. Une star est souvent mise sur un piédestal, ce qui induit un sentiment d’infériorité et un phénomène de transfert.
  • Spiritualité. Chacun a ses croyances. Seul un gourou vous enseigne les siennes. Une thérapie vous aide à évaluer et choisir les vôtres.
  • Conseils. C’est à vous d’élaborer votre stratégie d’actions. Une thérapie vous aide à accéder à vos propres ressources.

A lire : le document de Psychothérapie Vigilance dont voici un extrait.

Il est des mots qui inspirent confiance, celui de “psychothérapeute” par exemple. Comment pourrait-on craindre quoi que ce soit de la personne qui a choisi de consacrer sa vie à prodiguer des soins ?

(suite…)