Votre aménagement intérieur en réalité augmentée

Sayduck propose une application en réalité augmentée pour visualiser l’aménagement de votre intérieur. A l’aide d’un marqueur et de la caméra de votre terminal mobile, vous pouvez découvrir à l’emplacement choisi dans votre appartement, l’objet qui vous intéresse.


[Extrait] Les enfants de la liberté, M.Lévy

Je lui ai demandé pourquoi il ne m’avait pas raconté tout cela plus tôt, pourquoi avoir attendu tout ce temps. Il a haussé les épaules.
– Qu’est-ce que tu voulais que je te dise ? (…) Beaucoup de copains sont tombés sous ces rails, nous avons tué. Plus tard, je veux juste que tu te souviennes que je suis ton père.
Et bien plus tard, j’ai compris qu’il avait voulu peupler mon enfance d’une autre que la sienne.

Sous cette terre de France, reposent les copains. Chaque fois qu’ici ou là j’entends quelqu’un exprimer ses idées au milieu d’un monde libre, je pense à eux. Alors je me souviens que le mot “Etranger” est une des plus belles promesses du monde, une promesse en couleurs, belle comme la Liberté.

[Les enfants de la liberté, Marc Levy]


Pub choc d’Amnesty International


Attention, publicité déconseillée aux personnes sensibles

Amnesty International France vient de sortir une nouvelle campagne. Dans un spot choc, où la réalité est montrée sans détour, des personnes victimes d’actes barbares sont cachées par des billets. Mais l’argent ne pourra pas cacher ces horreurs aux yeux des défenseurs des droits de l’Homme d’Amnesty International. L’ONG rappelle ainsi qu’elle s’engage au profit de ses valeurs et de l’humain et non au profit de l’argent.

[Source : blogopub]


Sacrifieriez-vous votre liberté pour aider un inconnu ?


“Des personnes sont capables de sacrifier leur propre liberté pour aider des inconnus.”

Voulant montrer que son corps de métier était avant tout une question de solidarité, l’armée suédoise, conseillée par l’agence DDB Stockholm, a installé un container en plein cœur d’une rue fréquentée. A l’intérieur du container ? Rien. Simplement une chaise, un peu d’eau et une personne. Le principe ? La personne ne peut sortir du container que si elle est remplacée par une autre.

Une opération qui au final a rencontré un beau succès au vu des résultats : 74 personnes se sont relayées à l’intérieur du container durant les 19 heures de l’opération qui a finalement généré 9930 candidatures vs 4300 espérées, soit plus du double de l’objectif.

[Source : streetplanneur]


[Extrait] Les enfants de la liberté, M.Lévy

– Garde tes forces, mon vieux.
– Pour en faire quoi ? Ce n’est plus qu’une question d’heures pour moi. Jeannot, il faudra un jour que tu racontes notre histoire. Il ne faut pas qu’elle disparaisse comme moi.
– Tais-toi, Samuel, tu dis des bêtises et je ne sais pas raconter les histoires.
– Ecoute-moi, Jeannot, si toi tu n’y arrives pas, alors tes enfants le feront à ta place, il faudra que tu leur demandes. Jure-le moi.
– Quels enfants ?
– Tu verras, poursuit Samuel dans un délire halluciné. Plus tard tu en auras, un , deux,  ou plus je ne sais pas, je n’ai plus vraiment le temps de compter. Alors il faudra que tu leur demandes quelque chose de ma part, que tu leur dises que cela compte beaucoup pour moi. C’est un peu comme s’ils tenaient une promesse que leur père aurait faite dans un passé qui n’existera plus. Parce que ce passé de guerre n’existera plus, tu verras. Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j’ai dans la bouche et sur les mains.
– Arrête, Samuel, tu t’épuises pour rien.
– Jeannot, fais-moi cette promesse : jure-moi qu’un jour tu aimeras. J’aurais tant voulu pouvoir le faire, tant voulu pouvoir aimer. Promets-moi que tu porteras un enfant dans tes bras et que dans le premier regard de vie que tu lui donneras, dans ce regard de père, tu mettras un peu de ma liberté. Alors, si tu le fais, il restera quelque chose de moi sur cette foutue terre.

J’ai promis et Samuel est mort au lever du jour. Il a inspiré très fort, le sang a coulé de sa bouche, et puis j’ai vu sa mâchoire se crisper tant la douleur était violente. La plaie à son cou était devenue parme. Elle est restée ainsi. Je crois que sous la terre qui le recouvre, dans ce champ de la Haute-Marne, un peu de pourpre résiste au temps, et à l’absurdité des hommes.

[Les enfants de la liberté, Marc Levy]


Tweets musicaux avec RedBull

Le projet Red Bull Beat Suite Tweets propose aux internautes d’analyser leurs tweets (140 caractères) et de les traduire en musique. Une fois généré, ce beat peut être écouté et partagé sur tous les réseaux sociaux :  http://beatsuite.redbull.com.au/

A écouter aussi : the listening machine qui génère une ambiance musicale à partir des conversations de quelques 500 utilisateurs de Twitter.

[Source : blogopub]


[Extrait] Les enfants de la liberté, M.Lévy

Un matin, mon frère me réveilla.
– Viens, me dit-il en me tirant du lit.
Je le suivis à l’extérieur de la grange où Charles et les autres dormaient encore.
Nous avons marché ainsi, côte à côte, sans parler jusqu’à nous retrouver au milieu d’un grand champ de chaumes.
– Regarde, me dit Claude en me tenant la main.
Les colonnes de chars américains et ceux de la division Leclerc convergeaient au loin vers l’est. La France était libérée.

Jacques avait raison, le printemps était revenu… et j’ai senti la main de mon petit frère qui serrait la mienne. Dans ce champ de chaumes, mon petit frère et moi étions et resterions à jamais deux enfants de la liberté, égarés parmi soixante millions de morts.

[Les enfants de la liberté, Marc Levy]